Ochlodes sylvanus (Esper, 1777) – La Sylvaine
Je ne sais pas si Hélène et le petit diable de Brassens sont en famille, mais pour voir des papillons, il suffit de lui emboîter le pas. Le massif d’Orléans en recèle de nombreuses espèces. Aujourd’hui, je vais vous parler d’une nouvelle Hespérie. Après l’Hespérie de l’alcée du printemps, c’est le tour de l’Hespérie sylvaine. Sylvaine, du latin...
Centaurium erythraea (Rafn, 1800) – L’Erythrée petite-centaurée
Sur les vestiges des anciennes carrières de sable de la forêt d’Orléans, sable qui servait à l’entretien des chemins avant l’emploi du calcaire, pousse une magnifique petite fleur rose. L’Erythrée petite-centaurée, Centaurium erythraea, est présente sur tous les massifs de la forêt d’Orléans, bien qu’elle préfère les sols acides dans le Loiret. Cette plante de...
Dytiscus marginalis (Linné, 1758) – Le Dytique bordé
En ce mois de juillet le soleil n’est pas encore trop paresseux le matin. Alors, sorti dès potron-jacquet, que vois-je ? Une tache sur le mur de parpaing. Il ne craint rien le mur mais quand même ! Je m’approche et je découvre un coléoptère de trois centimètres. Pas longtemps pour comprendre qu’il s’agit d’un...
Aricia agestis (Denis et Schiffermüller, 1775) – Le Collier de corail
Dans le style « cadeau » tout est permis, Bénabar ne cherche-t-il pas à acheter Bruxelles pour l’offrir ? Alors pourquoi pas un papillon, que j’offre ici à une fidèle lectrice et correctrice, juste pour le nom et l’image, juste « pour le plaisir d’offrir » comme disent les fleuristes. George Sand ne disait-elle pas « Les papillons ne sont...
Coronella austriaca (Laurenti, 1768) – La Coronelle lisse
Rares sont les jours sans surprise lorsque l’on observe la nature. En passant dans la pelouse, j’aperçois un serpent lové sur de l’herbe sèche. Un rapide coup d’oeil me fait éliminer une vipère aspic, Vipera aspis, et je fonce chercher l’appareil photo. Ouf toujours là ! Je lui tire le portrait alors que discrètement, elle...
Tyria jacobaeae (Linné, 1758) – La goutte de sang
Après les deux Zygènes, Zygaena filipendulae et Zygaena trifolii, je me devais de vous présenter un nouveau papillon de nuit, courant en forêt d’Orléans et couramment confondu avec les Zygènes, la Goutte de sang. Appelé aussi l’Ecaille du séneçon ou Carmin, cet hétérocèrePapillon dont les antennes ne sont pas en massue, souvent nocturne. Papillon de...
Zygaena trifolii (Esper, 1783) – La Zygène du trèfle
Pour continuer l’observation des Zygènes de la forêt d’Orléans, je vous montre la Zygène du trèfle, Zygaena trifolii. Elle ressemble beaucoup à la Zygène de la filipendule, Zygaena filipendulae, la différence visuelle la plus remarquable étant la présence de cinq taches seulement sur l’aile antérieure. Mais cela ne suffit pas pour l’identifier, il faut regarder...
Zygaena filipendulae (Linné, 1758) – La Zygène de la filipendule
Voici un papillon dont la famille Zygaenidae est souvent un casse-tête pour l’amateur des bêtes volantes. Les zygènes comptent près de mille espèces mondiales, environ trente-cinq en France. Ceux à taches rouges sur fond noir peuvent être déterminés avec un peu d’expérience de visu, pour les verdâtres, le passage sous la bino est obligatoire pour...
Apatura ilia (Denis et Schiffermüller, 1775) – Le Petit Mars changeant
Et comme aurait dit ma grand-mère : « s’il y a un Petit Mars et un Grand Mars, c’est qu’il y en a un plus petit que l’autre ». Oui ! Mais le Petit Mars, Apatura ilia, annonce soixante-dix millimètres d’envergure pour les plus forts alors que les plus faibles Grands Mars, Apatura iris font moins. Je...
Apatura iris (Linné, 1758) – Le Grand Mars changeant
Le Grand Mars changeant est un grand papillon, quatre-vingts millimètres d’envergure, de la forêt d’Orléans. Ici à Cercottes, sur le Massif d’Orléans, où j’ai eu l’agréable surprise de voir cet exemplaire avec Le Petit Mars changeant, Apatura ilia. De plus en plus rare, Apatura iris souffre de la modification de ses habitats préférés, chênaies bordées...
Genista tinctoria (Linné, 1753) – Le Genêt des teinturiers
Au début du mois de juin, je vous ai présenté le Genêt ailé, Genista sagittalis. Depuis, l’herbe a grandi et celui-ci a été remplacé par le Genêt des teinturiers, Genista tinctoria. Pour se faire voir au dessus des prairies de la forêt d’Orléans, cet arbuste peut atteindre le mètre de hauteur. Pourtant, ses fleurs jaunes...
Amanita strobiliformis (Paulet) Bertillon, 1866 – L’ Amanite solitaire
En ce début d’été, les prairies calcaires de la forêt d’Orléans nous réservent de belles surprises. Le regard du promeneur ne peut qu’être admiratif devant cet imposant champignon blanc trônant dans le vert campagnard. L’Amanite solitaire, Amanita strobiliformis, porte mal son nom français car il n’est pas rare de la rencontrer en groupe, cependant jamais...