S’il y a bien un papillon qui mérite un de ces noms vernaculaires, « le manteau royal », c’est bien le Morio tant le dessus de ses ailes est magnifique. Nommé dans le monde scientifique Nymphalis antiopa, référence à la mythologie grecque et à Antiope, reine des amazones d’une grande beauté, le lien est vite trouvé. Se baladant souvent seul, il faut l’observer de préférence le matin lorsqu’il daigne descendre se nourrir de la sève que les troncs laissent suinter ici et là. De son vol battu puis plané, il snobera gentiment le photographe tout en défendant son territoire ; il n’est pas partageur le Morio. En forêt d’Orléans, on le rencontre dans les endroits frais où poussent les saules et les bouleaux. Papillon migrateur au vol puissant, il visitera un jour votre jardin. La femelle, identique au mâle, pondra sur les rameaux de ces arbres plus d’une centaine d’œufs disposés méticuleusement autour d’une tige. Les chenilles de Nymphalis antiopa sont grégaires et ne se sépareront que pour former une chrysalide. Le papillon adulte passera l’hiver dans un trou d’arbre ou dans une fente de rocher, c’est pourquoi nous l’apercevons dès le printemps.
CLASSIFICATION
- Règne : Animalia
- Division : Arthropoda
- Classe : Insecta
- Ordre : Lepidoptera
- Famille : Nymphalidae
- Genre : Nymphalis
- Espèce : antiopa
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- Un Morio se régalant de la sève d’un saule pleureur un matin après une nuit d’orage.
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- Nymphalis antiopa a bien voulu me montrer le dessous de ses ailes, ce papillon peut atteindre les dix centimètres d’envergure.
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- La chenille du Morio avec ses taches médio-dorsales rouges et ses scoli longs et noirs vit en groupe sur les saules, bouleaux, trembles et ormes de préférence.
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- Un adulte venant de passer l’hiver se réchauffe sur un silex. La bordure marginale est devenue blanche. Souci pour lui maintenant : la reproduction de l’espèce.
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- Nymphali antiopa.
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- Un superbe exemplaire, 70 mm d’envergure, vu le 18 Novembre 2013, hivernant dans un tas de bois à Neuvy-en- Sullias.
