Pour la première araignée, je ne peux que vous présenter l’Épeire diadème, Araneus diadematus, présente sur l’ensemble de la forêt d’Orléans. D’ailleurs ce n’est pas une présentation, tout le monde la connait et on la trouve partout. Araneus diadematus ou de son autre nom, Porte-croix, référence faite à la croix formée sur le dessus de l’abdomen par quatre taches blanches, est une araignée orbitèle. Sa couleur varie beaucoup, du jaune clair au brun foncé, et n’est donc pas caractéristique de l’espèce au contraire de la croix dorsale. La toile géométrique peut atteindre un mètre de diamètre et nécessite quarante mètres de fil de soie pour les plus grandes. L’Épeire diadème refait sa toile tous les matins après avoir mangé celle de la veille. Elle chasse les insectes, patiente, au milieu de la toile la tête en bas ou cachée dans la végétation juste à côté, dans ce cas un fil relie le centre de la toile à l’une de ses pattes. Sa durée de vie est d’un an, elle meurt à l’hiver après avoir caché un cocon de soie rempli d’œufs dans une fente d’écorce ou autres. Les petits naissent en mai. Voir l’Épeire marbrée qui vit dans les milieux plus humides.
CLASSIFICATION
- Règne : Animalia
- Division : Arthropoda
- Classe : Arachnida
- Ordre : Araneae
- Famille : Araneidae
- Genre : Araneus
- Espèce : diadematus
-
- Araneus diadematus.
-
- Araneus diadematus mérite son nom de « Porte-croix ». La croix est toujours présente.
-
- Vue de détail sur le bloc oculaire de l’Epeire diadème.
-
- La toile géométrique d’Araneus diadematus, exemple d’architecture.
-
- L’Epeire diadème vue de dessous avec le désordre du tissage au centre de la toile.
-
- Avec la photo, les fils ont disparu et l’Epeire diadème semble suspendue dans le vide.
-
- Araneus diadematus mâle, plus petit que la femelle, 8 mm pour lui, 18 mm pour elle, sans les pattes.
-
- Au printemps, une multiple naissance, les petits sont très groupés mais vite dispersés au moindre danger.
-
- Une femelle avec un abdomen de 13 mm de diamètre à la ferme de Vizy chez David à Férolles. Le 29 septembre 2012. Peut-être sur le point de pondre?
-
- Les dessous d’une épeire diadème femelle avec son épigyne caractéristique.Le 26 octobre 2012 en Vendée.
-
- Une proie imposante pour l’Épeire diadème, ici Euplagia quadripunctaria, l’Écaille chinée, prise dans la toile. Merci Arnaud pour cette photo prise dans le Morbihan.
