Gonepteryx rhamni (Linné, 1758) – le Citron
En cet hiver plutôt frisquet, il a fallu attendre le début mars pour voir voleter les rhopalocèrespapillon de jour. hivernants de la forêt d’Orléans. Ainsi, le 9 mars dernier, au carrefour de Chateaubriand, quelques Robert-le diable (Polygonia c-album), un Paon du jour (Inachis io), et une bonne dizaine de Citron (Gonepteryx rhamni) sont de sortie....
Veronica hederifolia (Linné, 1753) – La Véronique à feuilles de lierre
La deuxième Véronique, Veronica hederifolia, du latin hedera pour lierre et folium pour feuille, a bien fait d’étaler ses feuilles de lierre au soleil de la semaine passée. Ce matin, cette petite plante rampante se retrouve sous la neige. La faible épaisseur blanchit la forêt d’Orléans et rappelle à notre petite Véronique que février est...
Veronica persica (Poiret, 1808) – La Véronique de Perse
Dans sa chronique de mars 2007, Richard Bernaer, mycologue, botaniste, magicien des mots et Berrichon, nous dit ceci en parlant des Véroniques « …Laissez-vous surprendre par les corollesensemble des pétales d'une fleur. rondes et enjouées des véroniques… vous y verrez de petites frimousses et de jolis sourires qui se lèvent vers vous ! … » Que de...
Limenitis reducta (Staudinger, 1901) – Le Sylvain azuré
« A la Sainte-Apolline, l’hiver s’achemine » dit le dicton du 9 février, alors le 10 « à la Saint-Arnaud, yesss tout est beau ! » Ben non, comme disent les Solognots. Pluie, neige, froid, grisaille, pas de crêpes (la Chandeleur est passée), alors un p’tit plongeon dans les photos de l’été dernier, quand le soleil généreux de juillet fait...
Galanthus nivalis (Linné, 1753) – Le Perce-neige
En ce début d’année, quoi de plus naturel que de parler du Perce-neige, puisque c’est l’une des premières fleurs de la forêt d’Orléans. Pour l’observer, il faut s’approcher des limites ligériennesqui appartiennent à la Loire, relatives à la Loire. du massif de Lorris-Châteauneuf et du massif d’Orléans. Les forêts et les prairies alluviales lui conviennent...
Cacoecimorpha pronubana (Hübner, 1799) – La Tordeuse de l’œillet
Parmi les nombreux papillons de la forêt d’Orléans, beaucoup passent inaperçus. Si les Rhopalocèrespapillon de jour., papillons de jour, sont plus populaires que les HétérocèresPapillon dont les antennes ne sont pas en massue, souvent nocturne. Papillon de nuit., papillons de nuit, que dire des Micro-rhopalocèrespapillon de jour. et des Micro-hétérocèresPapillon dont les antennes ne sont...
Auriscalpium vulgare, Gray (1821) – l’Hydne cure-oreille
Suivant les hivers, les variétés fongiquesrelatifs aux champignons., membres de la biodiversité de la forêt d’Orléans, changent et varient les recherches. En cet hiver doux et pluvieux pour le moment, la curiosité du mycophile est pleinement satisfaite. Beaucoup d’espèces sur le bois mort s’offrent à la curiosité des plus avertis. Parmi celles sur lesquelles le...
Araschnia levana (Linné, 1758) – La Carte géographique
La Carte géographique est un petit papillon de la forêt d’Orléans, une vraie énigme à lui tout seul. Le grand Linné lui-même en avait fait deux espèces, c’est pour dire. Le dimorphismeensemble des différences entre les individus d'une même espèce. saisonnier de la carte géographique est surprenant, et qui ne sait pas, se trompe. Forme...
Pectinatella magnifica, Leydi 1851 – Bryozoaire magnifique
La biodiversité de la forêt d’Orléans inclut forcément les espèces dites invasives ou envahissantes. Elles le sont souvent les premières années de leur présence, puis se régulent et font partie du patrimoine. Selon les avis et les études, ces plantes, ces champignons, ces insectes, etc… sont à détruire ou à tolérer. Bien souvent, c’est l’enjeu...
Cortinarius cinnamomeoluteus, P.D. Orton, 1960 – Le Cortinaire jaune cannelle
Il n’y a pas si longtemps, les allées forestières du massif de Lorris en forêt d’Orléans étaient réparées avec le sable rouge et les cailloux du dit massif. Pour s’éviter du transport, les forestiers ouvraient ici et là des petites carrières afin d’avoir les granulats nécessaires à l’entretien des chemins. Aujourd’hui, les réparations sont effectuées...
Cortinarius semisanguineus (Fries 1821 : Fries) Gillet 1874 – Le Cortinaire semi-sanguin
Avec l’arrivée de l’automne en forêt d’Orléans, la symphonie des couleurs chatoyantes commence. Les quelques châtaigniers, Castanea sativa, livrent leurs fruits aux sangliers et aux petits mammifères de tout poil et se parent de jaune. Les chênes d’Amérique, Quercus rubra, nouveaux arrivants de la forêt, enflamment la canopéeétage sommital de la forêt. orléanaise d’une multitude de rouges,...
Calyptella capula (Holmskjold) Quélet. (1888) – La Cyphelle en vase
Il n’est plus de jour où la biodiversité n’est pas évoquée. Si le Petit Larousse la définit comme « diversité des espèces vivantes et de leurs caractères génétiques », la biodiversité se loge et se justifie de plus en plus au rang du règne, de l’ordre ou de la famille. La notion de cercle d’espèces, d’une façon...