Mycena seynii (Quélet, 1877) – La Mycène de De Seynes
En forêt d’Orléans, les pins maritimes, Pinus pinaster, ne sont pas spontanés. Seuls les massifs acides ont vu des plantations de ces pins, sur de petites parcelles. En bordure de la forêt, sur le Val de Loire, sa présence est plus soutenue. C’est sous ces majestueux conifères qu’il faut chercher la Mycène de De Seynes, Mycena...
Marasmius oreades (Bolton 1792) Fr. (1836) – Le Marasme des Oréades
Lorsque la pluie vernale ou automnale arrose les prairies et les allées de la forêt d’Orléans plusieurs jours de suite, et que l’humidité douce persiste, il s’y passe un curieux phénomène. Sortie des placards ou des vestibules, une multitude d’imperméables se promène, çà et là, debout ou à genoux, la tête tournée vers le sol....
Araneus marmoreus (Clerck,1757) – L’Epeire marbrée
Voici une superbe araignée de la famille des Epeires, l’Epeire marbrée, dont les variations de couleurs sont tellement nombreuses qu’il faut bien regarder avant de la nommer correctement. Araneus marmoreus et ses différentes robes (habitusaspect extérieur du corps ou d'une partie du corps.) peut se confondre avec ses cousines Araneus alsine, Araneus angulatus, Araneus quadratus....
Misumena vatia (Clerck, 1757) – La Thomise variable
Au début du mois de juin, je vous ai parlé des Thomises en vous présentant Ebrechtella tricuspidata. Avec Misumena vatia sa cousine, je pourrais reprendre mes propos, la différence n’étant pas si grande entre les deux. La Thomise variable chasse généralement sur la corolleensemble des pétales d'une fleur. des fleurs, de préférence blanche ou jaune...
Carlina vulgaris (Linné, 1753) – La Carline commune
Sur les communes ligériennesqui appartiennent à la Loire, relatives à la Loire., au sud de la forêt d’Orléans et sur le massif de Lorris, vit une plante dont l’aspect est celui d’un chardon séché. Un de ses noms vernaculairesnom commun, nom employé localement. est d’ailleurs le chardon doré. Cette fleur, dont la hauteur avoisine au plus...
Stachys palustris (Linné, 1753) – L’Epiaire des marais
Après ses deux cousins, l’Epiaire des bois et l’Epiaire officinal, changeons de décor pour voir l’Epiaire des marais : Stachys palustris. Abondant dans le Val de Loire, il est présent en forêt d’Orléans dans les fossés en queue d’étang et sur les berges humides annuellement. Moins courant que les deux autres par son biotopeaire géographique de...
Stachys officinalis ((L.) Trevisan, 1842) – Epiaire officinal
Après l’Epiaire des bois, Stachys sylvatica, il faut parler de l’Epiaire officinal, Stachys officinalis car c’est le plus courant en forêt d’Orléans. Il se rencontre dans tous les massifs car son exigence vis-à-vis du sol est faible. L’Epiaire officinal est une plante vivace et résistante aux maladies pour mieux offrir ses épis floraux aux promeneurs. Sur...
Stachys sylvatica (Linné, 1753) – L’Epiaire des bois
Un peu plus de deux semaines sans rendre visite à mon blog, pourtant, malgré la sécheresse les observations en forêt d’Orléans ne manquent pas. Les champignons ont totalement disparu, mais les fleurs résistent et les papillons ne se plaignent pas du temps chaud. Alors nous allons regarder du côté des Epiaires, famille des Lamiaceae, genre...
Pulicaria dysenterica (L.) Bernh., 1800 – La Pulicaire dysentérique
En cette mi-août caniculaire, il est agréable de voir des fossés remplis de fleurs jaunes. Le vert-blanchâtre des feuilles tranche avec la couleur paille des bas-côtés. La Pulicaire dysentérique parcourt les milieux humides de la forêt d’Orléans et donne un peu de gaieté aux promeneurs, souvent intrigués par tant de luminosité florale. Pulicaria dysenterica fleurit...
Lacerta bilineata (Daudin, 1802) – Le Lézard vert occidental
De la mi-mars à la mi-octobre, lors des promenades en forêt d’Orléans, si la chaleur avoisine les vingt degrés, on aperçoit le Lézard vert. Animal craintif, c’est souvent le bruit de sa fuite qui trahit sa présence. Il préfère les milieux ouverts pour lézarder sur une souche ou un pierrier. Le lézard vert occidental, Lacerta...
Galeopsis tetrahit (Linné, 1753) – Le Galéopsis tétrahit
Ah, le port du Galéopsis tétrahit est si ramifié que ma grand-mère disait de lui qu’il ressemble à un escogriffe dégingandé. Les anciens usaient de qualificatifs péjoratifs, aussi bien pour les voisins que pour les mauvaises herbes du jardin, en toute sincérité. Galeopsis tetrahit, le binom latin est identique sans les accents bien sûr, est quand...
Zeuzera pyrina (Linné, 1761) – La Coquette
La vraie découverte n’est pas forcément quand on cherche, mais plutôt quand on trouve. Ainsi ce papillon bien mal en point, trouvé sur le bitume par mon pote Bruno, a de quoi surprendre. La Zeuzère du poirier est si joliment décorée que les lépidoptéristes l’ont baptisée «La Coquette». Mais les arboriculteurs ne sont pas sensibles...