Xylaria carpophila(Pers.) Fr. 1849. – La Xylaire des faînes
Pour un mycophile, il y a deux façons de regarder les champignons. La première consiste à musarder, à errer en forêt et à trouver le carpophoreappareil portant les cellules reproductrices des champignons et sur lequel sont produites les spores., qui après moult recherches, terminera sans nom car la mycologie n’est pas simple. Déception de ne...
Mucilago crustacea F.H. Wigg., 1780. – Le Mucilage crustacé
Après l’article sur Craterium minutum, petit myxomycète de la forêt d’Orléans, il ne faut pas croire que tous les myxomycètes passent inaperçus. Pour preuve, quel promeneur ne s’est pas posé un jour la question : quelle est cette mousse blanche qui envahit les herbes ou les feuilles à l’automne ? Les anglais l’appelle « vomi de chien » tellement...
Craterium minutum (Leers.) Fr. 1829
En forêt d’Orléans, il existe de minuscules êtres vivants que seule la curiosité permet d’observer. Ainsi de très petits champignons, les Myxomycètes, poussent et décorent les feuilles ou les troncs pourrissants de leurs couleurs aussi variées que le sont leurs formes. Les myxomycètes en réalité ne sont pas des champignons, mais longtemps considérés comme tels,...
Flammulina velutipes (Curt. : Fr.) P. Karsten. – La Collybie à pied velouté
A deux jours de l’hiver, je vais vous présenter un champignon téméraire face à la mauvaise saison. Bien peu de sporophoresappareil portant les cellules reproductrices des champignons et sur lequel sont produites les spores. à lames résistent aux ardeurs de l’hiver. Eh bien cette jolie Collybie le fait, même pas peur de la neige ou...
Sarcomyxa serotina (Persoon ex Hoffmann) P. Karsten (1891) – Le Pleurote tardif
Allez, comme l’hiver est arrivé sans trop de froidure, il faut en profiter pour visiter les champignons hivernaux. Une petite bruine matinale accompagne la balade dans le massif de Lorris à l’Est de la forêt d’Orléans. Mais là, pas de hasard, direction deux gros bouleaux verruqueux (Betula pendula) tombés depuis plusieurs années. Le coin est...
Marasmius epiphylloides (Rea) Saccardo & Trotter 1925 – Le Marasme du Lierre
21 décembre, l’hiver est arrivé sur la forêt d’Orléans. Les quelques gelées matinales n’ont pas exterminé tous les champignons. Les températures douces des après-midis ensoleillées, la lumière tamisée par des arbres sans feuille, les zinzinulements des mésanges dans les pins sylvestres invitent à de belles balades. Les troncs ébranchés recouverts de Lierre grimpant (Hedera helix)...
Lepista nuda (Bulliard : Fries) Cooke 1871 – Le pied-bleu
L’automne avance en forêt d’Orléans. Les fortes précipitations et l’absence de gelée ont gardé une précieuse humidité au sous-bois et la flore fongiquerelatifs aux champignons. est toujours présente. Parmi les feuilles multicolores jonchant le sol sortent des champignons dont les couleurs s’unissent à cette palette. Ici le vieux rose d’une Mycène rose (Mycena rosea), là...
Gymnopilus spectabilis (Fries) Singer. – La Pholiote remarquable
C’est déjà la mi-novembre en forêt d’Orléans, les jours courts ne laissent plus de longues après-midi pour se balader. Le froid vif apporté par le vent affole les dernières feuilles qui se laissent chuter formant une épaisse litière. Les mycophages parcourent toujours les sous-bois, ils scrutent cette litière pour y découvrir la chanterelle grise ou...
Amanita caesarea (Scopoli : Fries) Persoon, 1801 – L’Amanite des Césars
En cette fin d’octobre, la forêt d’Orléans est troublée par les mycophages à la recherche de cèpes, de trompettes ou de pieds de moutons. Les champignons se tassent sous les feuilles fraîchement tombées afin d’éviter un passage à la poêle et un bon nombre de ramasseurs passent à côté d’espèces que seuls les mycologues...
Dumontinia tuberosa (Bull. : Fr.) Kohn 1979 – La Sclérotinie tubéreuse
Pour continuer notre ballade de ce matin, reprenons notre parapluie, et allons voir ce champignon compagnon des Anémones des bois. Dumontinia tuberosa, la Sclérotinie tubéreuse, est un parasite de cette plante. Il va, la première année, développer un sclérote sur le rhizome de la plante qu’il va affaiblir voire détruire. La deuxième année, fort de...
Auriscalpium vulgare, Gray (1821) – l’Hydne cure-oreille
Suivant les hivers, les variétés fongiquesrelatifs aux champignons., membres de la biodiversité de la forêt d’Orléans, changent et varient les recherches. En cet hiver doux et pluvieux pour le moment, la curiosité du mycophile est pleinement satisfaite. Beaucoup d’espèces sur le bois mort s’offrent à la curiosité des plus avertis. Parmi celles sur lesquelles le...
Cortinarius cinnamomeoluteus, P.D. Orton, 1960 – Le Cortinaire jaune cannelle
Il n’y a pas si longtemps, les allées forestières du massif de Lorris en forêt d’Orléans étaient réparées avec le sable rouge et les cailloux du dit massif. Pour s’éviter du transport, les forestiers ouvraient ici et là des petites carrières afin d’avoir les granulats nécessaires à l’entretien des chemins. Aujourd’hui, les réparations sont effectuées...