Cortinarius semisanguineus (Fries 1821 : Fries) Gillet 1874 – Le Cortinaire semi-sanguin
Avec l’arrivée de l’automne en forêt d’Orléans, la symphonie des couleurs chatoyantes commence. Les quelques châtaigniers, Castanea sativa, livrent leurs fruits aux sangliers et aux petits mammifères de tout poil et se parent de jaune. Les chênes d’Amérique, Quercus rubra, nouveaux arrivants de la forêt, enflamment la canopéeétage sommital de la forêt. orléanaise d’une multitude de rouges,...
Calyptella capula (Holmskjold) Quélet. (1888) – La Cyphelle en vase
Il n’est plus de jour où la biodiversité n’est pas évoquée. Si le Petit Larousse la définit comme « diversité des espèces vivantes et de leurs caractères génétiques », la biodiversité se loge et se justifie de plus en plus au rang du règne, de l’ordre ou de la famille. La notion de cercle d’espèces, d’une façon...
Mycena seynii (Quélet, 1877) – La Mycène de De Seynes
En forêt d’Orléans, les pins maritimes, Pinus pinaster, ne sont pas spontanés. Seuls les massifs acides ont vu des plantations de ces pins, sur de petites parcelles. En bordure de la forêt, sur le Val de Loire, sa présence est plus soutenue. C’est sous ces majestueux conifères qu’il faut chercher la Mycène de De Seynes, Mycena...
Marasmius oreades (Bolton 1792) Fr. (1836) – Le Marasme des Oréades
Lorsque la pluie vernale ou automnale arrose les prairies et les allées de la forêt d’Orléans plusieurs jours de suite, et que l’humidité douce persiste, il s’y passe un curieux phénomène. Sortie des placards ou des vestibules, une multitude d’imperméables se promène, çà et là, debout ou à genoux, la tête tournée vers le sol....
Amanita strobiliformis (Paulet) Bertillon, 1866 – L’ Amanite solitaire
En ce début d’été, les prairies calcaires de la forêt d’Orléans nous réservent de belles surprises. Le regard du promeneur ne peut qu’être admiratif devant cet imposant champignon blanc trônant dans le vert campagnard. L’Amanite solitaire, Amanita strobiliformis, porte mal son nom français car il n’est pas rare de la rencontrer en groupe, cependant jamais...
Gyromitra esculenta (Persoon) Fries 1849 – Le Gyromitre comestible
Voici un champignon printanier pas courant en forêt d’Orléans, le Gyromitre comestible, Gyromitra esculenta. Je vous arrête tout de suite, il est mortel cru et fortement déconseillé de le consommer. Son nom est plus que trompeur et comme tous les champignons, il vaut mieux le laisser sur place. Les mots grecs gùros et mitra :...
Bolbitius titubans (Bull.) Fr.1838 – La Bolbitie jaune d’œuf
La Bolbitie jaune d’œuf, Bolbitius titubans, est un petit champignon facilement reconnaissable par sa silhouette fragile et par sa couleur jaune d’œuf (d’une poule qui ne mange pas de maïs). Elle pousse sur les pelouses où pourrit l’herbe laissée sur place. Il ne faut pas tarder à la photographier car la journée lui sera fatale....
Boletus calopus. Persoon, 1801 – Le Bolet à beau pied
En ce début de printemps, les sols acides de la forêt d’Orléans ont reçu assez d’eau pour voir pousser quelques champignons. Parmi les plus colorés, en sous-bois du massif de Lorris on rencontre le Bolet à beau pied, Boletus calopus. Il faut dire qu’il est bien nommé le bougre : pied rouge devenant jaune en haut,...
Mitrula paludosa Fries 1816 – La Mitrule des marais
La Mitrule des marais(Mitrula paludosa) est un curieux petit champignon. Jean-Pierre, mycologue poète du Morvan, le compare à des cierges lorsqu’ils entourent un cône d’épicéa tombé dans un ruisseau. En forêt d’Orléans, sur les massifs acides, on le trouve plus sur les feuilles de charme (Carpinus betulus) ou de chênes (Quercus sp) pourrissant dans les fossés...
Mitrophora semilibera (DeCandolle:Fr) Léveillé 1846 – Le Morillon
Au mois d’avril, les « chercheux » de champignons, de morilles entre autres, reviennent avec fierté, surtout lorsqu’ils rencontrent des néophytes et qu’ils rapportent quelques dizaines de Morillons. Il est aisé de confondre les Morillons et les morilles pour le non-initié, ce qui amènent les vantards à quelques « menteries » sur le contenu de leur panier. Le Morillon,...
Psathyrella spadiceogrisea (Schaeffer) Maire 1937 – La Psathyrelle grisâtre
Dans les premiers jours de mars les amateurs de morilles et morillons prospectent leurs coins à la quête de belles récoltes. Bien souvent, ils rapportent dans leurs paniers un grand bol d’air et une jolie ballade en sous-bois. Ces mycophages laissent derrière eux un petit champignon sans intérêt culinaire, la Psathyrelle grisâtre. Il faut dire que dans...