Dans sa chronique de mars 2007, Richard Bernaer, mycologue, botaniste, magicien des mots et Berrichon, nous dit ceci en parlant des Véroniques « …Laissez-vous surprendre par les corolles rondes et enjouées des véroniques… vous y verrez de petites frimousses et de jolis sourires qui se lèvent vers vous ! … » Que de poésie pour une mauvaise herbe ! Ah mais peut-être ne connaissez vous pas « Fonge et Florule », chronique de l’Écho du Berry ? Je vous mets le lien et je suis sûr que vous allez apprécier les balades au fil des mots. Mais revenons à notre première Véronique de l’année, je devrais dire deux, car dans le soleil hivernal de cette semaine, il est apparu la Véronique de Perse, Veronica persica, et la Véronique à feuilles de lierre, Veronica hederifolia. Parlons de la première puisqu’elle est la plus grande. Arrivée d’Asie au début du 19ème siècle, elle a colonisé toutes les surfaces et est devenue une vulgaire mauvaise herbe. Plante adventice par excellence, elle fleurit dès le mois de février et montre ses corolles bleues ici et là, sur les bords des chemins de la forêt d’Orléans. Ne la cherchez pas les jours maussades, elle n’offre sa beauté qu’en présence du soleil. Ces jours là, profitez-en pour admirer ses quatre pétales. La Véronique de Perse est l’espèce du genre Veronica la plus commune et sûrement la plus facile à reconnaître. De nombreuses espèces de Véronique fréquentent la forêt d’Orléans.
CLASSIFICATION
- Règne : Plantae
- Division : Magnoliophyta
- Classe : Magnoliopsida
- Ordre : Lamiales
- Famille : Plantaginaceae
- Genre : Veronica
- Espèce : persica