Flammulina velutipes (Curt. : Fr.) P. Karsten. – La Collybie à pied velouté
A deux jours de l’hiver, je vais vous présenter un champignon téméraire face à la mauvaise saison. Bien peu de sporophoresappareil portant les cellules reproductrices des champignons et sur lequel sont produites les spores. à lames résistent aux ardeurs de l’hiver. Eh bien cette jolie Collybie le fait, même pas peur de la neige ou...
Papillon de nuit. Geometridae : Ennominae.
Les Geomètres forment une grande famille des hétérocèresPapillon dont les antennes ne sont pas en massue, souvent nocturne. Papillon de nuit.. De couleur variée, le corps est plutôt fin et les ailes plutôt anguleuses. Quelques genres sont toutefois semblables aux Noctuelles. En grande majorité nocturnes, certaines espèces sont diurnes et plus facilement observables.
Marasmius epiphylloides (Rea) Saccardo & Trotter 1925 – Le Marasme du Lierre
21 décembre, l’hiver est arrivé sur la forêt d’Orléans. Les quelques gelées matinales n’ont pas exterminé tous les champignons. Les températures douces des après-midis ensoleillées, la lumière tamisée par des arbres sans feuille, les zinzinulements des mésanges dans les pins sylvestres invitent à de belles balades. Les troncs ébranchés recouverts de Lierre grimpant (Hedera helix)...
Gymnopilus spectabilis (Fries) Singer. – La Pholiote remarquable
C’est déjà la mi-novembre en forêt d’Orléans, les jours courts ne laissent plus de longues après-midi pour se balader. Le froid vif apporté par le vent affole les dernières feuilles qui se laissent chuter formant une épaisse litière. Les mycophages parcourent toujours les sous-bois, ils scrutent cette litière pour y découvrir la chanterelle grise ou...
Diurnea lipsiella (Denis & Schiffermüller, 1775) – La Chimabache automnale
Octobre-novembre est une période où la forêt d’Orléans est parcourue en tous sens. Les cerfs cessent leur brame nocturne pour laisser place à celui diurne des ramasseurs de champignons, aidé quelques fois par les chasseurs à courre ou à tir. Seule l’activité des lépidoptéristes semble évanouie. Les papillons de jour sont rarissimes, quelques hivernants se promènent...
Amanita caesarea (Scopoli : Fries) Persoon, 1801 – L’Amanite des Césars
En cette fin d’octobre, la forêt d’Orléans est troublée par les mycophages à la recherche de cèpes, de trompettes ou de pieds de moutons. Les champignons se tassent sous les feuilles fraîchement tombées afin d’éviter un passage à la poêle et un bon nombre de ramasseurs passent à côté d’espèces que seuls les mycologues...
Hydrophilus piceus (Linné,1758) – Le grand hydrophile
Au début du mois de juillet, un insecte se promène sur la terrasse, visiblement arrivé dans la nuit. Tiens ! Comme l’année dernière, un Dytique bordé a loupé son plongeon dans le bassin. Mais la grandeur de l’animal, quatre centimètres, et sa couleur noire m’interpellent. Un coléoptère de cette taille, c’est plutôt rare. Alors, une...
Cichorium intybus (Linné, 1753) – La Chicorée sauvage
Lorsque je me balade en forêt d’Orléans, je suis mes pieds, lesquels vont où ils veulent. Pas d’itinéraire précis, pas de stratégie de parcours, ainsi, mon cerveau (ce qui m’en reste) divague dans mes souvenirs. Arrivé au mois de juillet, une jolie fleur bleue poussant sur une tige ramifiée agrémente les bords de chemin. La...
Deilephila elpenor (Linné, 1758) – Le Grand Sphinx de la vigne
Le promeneur musard de la forêt d’Orléans ou l’amateur de musardise, si vous préférez, a certainement plus de chance que les bons marcheurs de découvrir les curiosités entomologiques forestières. Prendre le temps d’admirer une floraison rose pourpre d’Epilobe hérissé (Epilobium hirsutum) sorti d’un fossé et voilà l’aventure qui commence. N’y a-t-il pas un petit serpent...
Orobanche amethystea (Thuiller,1799) – Orobanche du Panicault
Malgré le printemps capricieux, la vie s’organise en forêt d’Orléans et s’apprête pour l’été. Ici ou là, sortent les champignons printaniers avec du retard et les papillons restent au chaud dans leur chrysalide. Les pluies abondantes n’ont pas découragé les plantes et au hasard d’une promenade à l’Est du massif de Lorris, j’ai découvert cette...