L’Hespérie de l’alcée, Carcharodus alceae, apparaît, comme les « poissons », début avril sur les prairies ensoleillées. Elle les préfère riches en Malvacées, Grande mauve (Malva moschata), Petite mauve (M. neglecta), etc.., mais ne dédaigne pas la Guimauve officinale (Althaea officinalis) et la Mauve alcée (Malva alcea) des prairies humides, pour peu que des pierres lui servent d’endroit où elle se fera bronzer les ailes ouvertes. Cette dernière plante lui vaut son nom d’espèce : alceae, quand à son nom de genre il vient du grec Karkharodous (qui a des dents) en référence à ses ailes postérieures dentelées. Aux environs de trente millimètres d’envergure, ce petit papillon au vol rasant et rapide, marbré de marron et de gris, est bien difficile à suivre des yeux. Espèce polyvoltine, trois ou quatre générations par an, la chenille se nourrit des plantes citées plus haut. Elle se protège dans les feuilles pliées par des fils de soie, la dernière génération a la lourde tâche de passer l’hiver. Le 14 avril 2012, Plaine aux lièvres à Ouzouer-sur-Loire. Voir dans la même famille, la Sylvaine.
CLASSIFICATION
- Règne : Animalia
- Division : Arthropoda
- Classe : Insecta
- Ordre : Lepidoptera
- Famille : Hesperiidae
- Genre : Carcharodus
- Espèce : alceae
- L’Hespérie de l’alcée est très mimétique lorsqu’il est posé.
- Sur un lamier pourpre.
- Bain de soleil sur silex.
- Les antennes largement séparées, typique de la famille des Hesperiidae.
- Carcharodus alceae.
- Le 8 juillet 2012, une nouvelle génération d’Hespérie de l’ alcée, Plaine aux lièvres.